Mois : avril 2022

Quel est le rôle de l’expérience utilisateur (UX) dans le référencement Google en 2022 ?

Quel est le rôle de l’expérience utilisateur (UX) dans le référencement Google en 2021 ?

Quels sont les différents types de SEO

Étude par Théo Vaujour, RedMount Digital

Dernière mise à jour le 22/07/2021 
✔︎  13 minutes de lecture

Découvrez le rôle de l’expérience utilisateur (UX) pour le référencement Google

Vous en avez peut-être entendu parler : Google lance à partir de mai 2021 une nouvelle mise à jour Google Page Experience afin de prendre davantage en considération l’expérience utilisateur (UX) des sites internet dans le référencement.

Mais avant que nous voyons ensemble en quoi consiste cette nouvelle mise à jour, il est de bon ton de revoir en quoi consiste le référencement Google et à travers quels critères il réalise son classement.

Qu’est-ce que le référencement ?

Pour faire simple, le référencement Google est le classement de votre site internet sur la page. Ainsi, les sites qui apparaissent sur la première page de votre recherche Google sont ceux qui ont le meilleur référencement. Il faut savoir que 91% des clics des utilisateurs se font sur les sites apparaissant sur la première page. Autrement dit, si votre site internet n’est pas référencé parmi les premiers, vous êtes inexistant.

Sur internet, il existe deux types de référencement : le SEO (référencement naturel) et le SEA (référencement sponsorisé). Un site internet peut baser son référencement sur la base unique du SEO ou peut combiner SEO et SEA. Cependant, se baser uniquement sur le référencement payant (ou sponsorisé) n’est pas viable.

Qu’est-ce que le SEO ?

 

Le SEO (référencement naturel) est un ensemble de techniques qui vont permettre à votre site internet d’apparaître parmi les premier dans une recherche Google. Pour cela, il faut que ces pratiques correspondent aux critères de référencement mis au point par Google que nous verrons plus loins.

Le SEO se compose de deux types de référencement :  Le référencement On Site et le référencement Off Site.

Le référencement On Site est l’optimisation de tous les éléments techniques interne au site internet (structure technique du site, contenu, et à partir de 2021 l’UX (Expérience Client)). Autrement dit, pour que votre site soit bien référencé en SEO, il faut qu’il soit bien construit, qu’il n’ait pas de bug, mais aussi que son contenu soit cohérent et optimisé.

Le référencement Off Site est l’optimisation de tous les éléments techniques externe au site. En règle générale, cela consiste à du netlinking. Cette technique consiste à optimiser l’ensemble des liens externe présent sur le web qui mènent à votre site internet. Ainsi, plus il y aura de liens sur différents supports (sites, articles, post…) qui mèneront vers votre site, plus les algorithmes de référencement Google lui accorderont de la valeur et le classeront haut dans le référencement.

Qu’est-ce que le SEA ?

Le SEA (référencement payant/sponsorisé) est l’ensemble des techniques de référencement payantes qui permettent à votre site de gagner en popularité. Cela passe essentiellement par des publicités (appelé Google Ads) ainsi que des mots clés achetés aux enchères sur le net. Ces mots clés sont très important car ils vous permettront d’apparaître parmi les premiers sites lors d’une recherche comprenant le/les mot(s) en question.

Comme l’explique parfaitement le site SEO.fr : « Si je place mon enchère à 2€ pour l’expression « agence seo » et que je suis dans la moyenne des enchères pour ce mot clé, lorsqu’un internaute effectuera la recherche « agence seo », mon annonce apparaîtra dans les encarts réservés aux liens sponsorisés. Si l’internaute clique sur mon annonce (et uniquement dans ce cas) alors je devrais payer la somme de 2€ »

Ainsi, le SEA est très utile pour être encore mieux référencé sur les recherches Google, mais elle n’est pas substituable au SEO. En effet, si votre site est parfaitement optimisé sur le plan interne, votre référencement sera forcément meilleur que les autres. Cependant, si vous misez tout sur le SEA, votre site n’aura aucune valeur auprès des consommateurs.

 

Comment se construit le référencement chez Google ?

Le référencement des sites internet d’une page Google search se construit en pyramide sur trois couches : la structure technique (le site doit être correctement construit), le contenu et la popularité (le bruit que va faire le site autours de lui).

Page Rank

Nous parlions juste avant de référencement et de netlinking. Eh bien, ce référencement basé sur le nombre de liens propagés autours de votre site internet est géré par ce que Google a appelé : Page Rank.

Cet algorithme permet de mesurer la popularité d’un site internet suivant le nombre de lien qui nous mène vers celui-ci. Cependant, l’algorithme ne s’arrête pas là : en plus de mesurer la quantité de lien renvoyant vers votre site, il étudie également la qualité des liens suivant popularité des sites d’où ils proviennent. Par ailleurs, Page Rank a depuis peu ajouter un nouveau critère de sélection et donc de référencement : la thématique des pages. En d’autres termes, le site d’où provient le lien menant vers votre site et votre site lui-même devraient partager une thématique commune.

Malheureusement, pour les curieux qui se le demandent, il vous sera impossible de connaître le score exact de votre Page Rank car ces données ne sont jamais communiquées par Google.

Google Panda

Cet algorithme, originellement introduit en 2011 par Google, permet d’évaluer la qualité du contenu d’un site internet. Il permet de déclasser les sites dont le contenu n’est pas suffisamment satisfaisant par rapport à d’autres sites internet.

Il déclasse principalement les sites internet qui se basent uniquement sur la production de contenu visant à améliorer le référencement et favoriser les spam. Autrement dit, les principaux sites visés par Panda sont :

  • Les fermes de contenu
  • Les agrégateurs de contenu
  • Les comparateurs de prix
  • Les forums
  • Les duplicates content

En effet, ces sites internet sont les plus susceptibles de proposer un des trois types de contenu que cherche Panda :

  • Le cloaking: qui est une « façon de mettre en ligne deux contenus différents : un destiné aux internautes et un spécialement conçu pour les moteurs de recherche » (Optimiz.me). Ce type de pratiques est contrôlé et sanctionné par Google car le contenu doit être le même pour les visiteurs et le moteur de recherche. 
  • Le content spinning« consiste à créer du nouveau contenu à partir d’un contenu existant en changeant seulement certains mots, verbes ou expressions. » (Optimiz.me). Ces pratiques sont également sanctionnées car le contenu proposé n’apporte pas de valeur ajoutée et ne justifie le référencement du site internet.
  • Le scraping« consiste tout simplement à reprendre mot pour mot un texte déjà présent sur un site pour le mettre sur un autre site, avec l’accord ou pas du site propriétaire du contenu original. C’est ce que l’on appelle aussi le pillage de contenus (scrapers). » (Optimiz.me).

 

Google Pingouin

 

Pour la première fois introduit en 2012 par Google, l’algorithme Pingouin est au même titre que Panda un algorithme visant à déclasser les sites internet ne respectant pas les règles mises en place par Google en matière d’achat, de création ou de réseaux de liens.

Autrement dit, Google Pingouin lutte contre la sur-optimisation et le spamdexing. Pour faire simple, Google Pingouin lutte contre quatre techniques :

  • La répétition abusive d’une même ancre de lien, qui est le texte sous le lien visible par les utilisateurs et par le moteur de recherche.
  • L’utilisation abusive de mots clés au sein d’un nom de domaine.
  • L’utilisation abusive de mots clés au sein de liens externes.
  • Les liens de mauvaises qualités provenant de sites de mauvaise qualité.

L’arrivée de l’expérience utilisateur (UX) et Google Page expérience

Comme nous l’avons vu précédemment, Google vient de mettre au point un nouvel algorithme qui entrera en fonction aux abords de mai 2021 et qui visera à évaluer la bonne expérience client d’un site internet.

Qu’est-ce que l’expérience client ?

L’UX, ou expérience utilisateur, évalue la qualité de l’expérience proposée à un utilisateur par un site internet. Cette expérience peut se mesurer à travers différents critères :

  • La qualité de l’interface
  • La qualité de la navigation
  • La qualité de la structure
  • La qualité du design
  • La qualité de réponse à un besoin
  • La qualité de l’ergonomie
  • La qualité de l’accessibilité

Le respect de l’ensemble de ces critères permet une expérience optimale des utilisateurs de votre site. Comme le dit très bien Jean-François Nogier ( ingénieur en informatique ayant écrit de nombreux ouvrages) lors d’une interview et retranscrite sur le site Usabilis.com :

« Concrètement, l’UX se décline en trois étapes : Analyse, Conception et Évaluation.

 

L’étape d’analyse consiste à observer, interviewer, analyser le comportement des véritables utilisateurs du produit. Cette étape est également appelée User Research.

 

L’étape de conception, c’est la définition des interfaces de l’expérience digitale, on parle de UX/UI Design. Dans cette seconde étape, on maquette des solutions pour répondre aux besoins des utilisateurs identifiés dans la première phase. Toutefois, on a tendance à oublier que ces maquettes ne sont pas le résultat final. Ce sont des hypothèses de conception qu’il convient de vérifier auprès des véritables utilisateurs. C’est le rôle de la troisième étape :

 

L‘étape de l’évaluation des interfaces, généralement, un test utilisateur qui permet de valider concrètement auprès des véritables utilisateurs du produit les hypothèses de la seconde étape.

Vous le comprenez : l’UX est une démarche scientifique, s’appuyant sur les travaux en ergonomie, psychologie cognitive et psychologie expérimentale. Faire de l’UX, c’est mettre en œuvre les trois phases présentées au-dessus, en particulier la démarche itérative de maquettage/test utilisateur qui permet d’améliorer concrètement l’UX sur des bases objectives et précises. »

 

Ainsi, l’UX est un élément indispensable et non négligeable pour une bonne qualité de votre site internet. C’est ce qui explique la raison pour laquelle Google a décidé de prendre en compte l’expérience utilisateur dans son système de référencement. Pour cela, Google va utiliser un algorithme portant le nom de Google Page Experience.

Qu’est-ce que Google Page Experience ?

Pour commencer, voici un petit schéma explicatif proposé par Google afin de mieux comprendre les critères de Google Page Experience :

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Google Page Experience est un algorithme mis au point par Google qui vise à contrôler et à mesurer l’UX d’un site. Pour cela, il se base sur des critères déjà bien connu de Google que nous avons vu précédemment, à savoir l’ergonomie, la sécurité de la navigation, le https, etc… Mais, la principale mise à jour de Google Page Experience qui sera utilisée dès mai 2021 permettra l’ajout des critères CORE WEB VITALS (signaux web essentiels) qui sont :

  • Le LCP (temps de chargement)
  • Le FID (l’interactivité d’une page)
  • Le CLS (stabilité visuelle de l’interface d’une page web)

Ces trois critères font tous référence au temps de chargement. En effet, comme le montre le schéma suivant proposé par Google :

Capture décran 2021 07 21 à 21.57.16

Ainsi, les sites web lents et mal optimisés seront déclassés. Cette nouvelle mise à jour de Google Page Experience va avoir un impact fort sur votre référencement. Il va donc devenir primordial d’optimiser au mieux son site internet pour cette nouvelle MAJ.

De plus, Google a réfléchi à un moyen concret de récompenser les sites internet proposant une excellente expérience client à ses utilisateurs. En effet, le moteur de recherche prévoit de mettre en place un indicateur visuel. Comme l’explique Creanico.fr dans son article à ce sujet : « Google prévoit de créer un indicateur visuel apparaissant sur les SERPs, à l’instar du petit éclair de l’Accelerated Mobile Pages. »

Conclusion :

Comme nous venons de le voir, Google a une fois de plus mis à jour ses algorithmes de référencement afin d’être toujours plus pertinent dans ses propositions de sites interne à ses utilisateurs. En effet, l’optimisation de votre site sur le plan interne (SEO) ne sera plus suffisante. Il faudra à présent penser à optimiser au mieux votre site en fonction de l’expérience client en se basant sur les critères d’évaluation de Google Page Experience et principalement sur les critères CORE WEB VITALS.

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Théo VAUJOUR

Consultant en Marketing Digital

Théo VAUJOUR

✓ Ma mission au sein de Redmount Digital est d’aider les entreprises et les indépedants à optimiser leur présence digital à travers la création et la gestion de contenu.

→Je vis actuellement à Paris. 

→ Je suis étudiant à l’IESEG School Of Management à Paris. 

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Quels sont les enjeux du Social Selling dans la vente B2B en 2022

Quels sont les enjeux du Social Selling dans la vente B2B au temps des réseaux sociaux, en 2021 ?

Quels sont les différents types de SEO

Étude par Noah CEBULA, RedMount Digital

Dernière mise à jour le 17/07/2021 
✔︎  11 minutes de lecture

Contexte & remerciements :

  • Cette étude a été réalisée en janvier 2021 par Noah Cebula dans un cadre universitaire.
  • Le document original a été rédigé en anglais.
  • Cette étude a été corrigée par Steven Guest, professeur à l’Université Ramon Llull de Barcelone, que je remercie pour son implication de qualité. 

Le fichier PDF original qui contient l’étude sur le social selling en français et en anglais est disponible au téléchargement à la fin de cet article.

 

Abstract

 

              Le Social Selling, permis depuis quelques années seulement par la démocratisation des réseaux sociaux et les nouvelles technologies, est une évolution du processus de vente B2B et surement l’un des défis principaux auquel les équipes Sales sont confronté actuellement.

             Dans cette étude sur le Social Selling, nous allons nous questionner autour du concept de confiance au sein d’une relation de vente sur les réseaux sociaux, sur les enjeux éthiques qui peuvent se poser à propos de l’usage des données et de la volonté des utilisateurs de réseaux de participer au processus de vente, et enfin nous verrons quels sont les bonnes pratiques à mettre en place en tant que vendeur B2B pour être efficace sur les réseaux sociaux en utilisant de façon éthique les outils à notre disposition.

Table des matières

 

Introduction

I.        Créer la confiance à travers des interactions sociales sur les réseaux sociaux

  1. Créer une relation de confiance de long terme avec le client
  2. Créer une relation plus personnelle que professionnel

II.        Le Social Selling pourrait créer un déséquilibre d’information

  1. Le traitement des données peut poser un problème éthique au vendeur
  2. Comment rester éthique et honnête pour préserver la confiance de nos clients sur les réseaux sociaux dans le cadre du processus de vente B2B

III.        Les enjeux de mise en place d’une stratégie de Social Selling

  1. Choisir un ou plusieurs réseaux sociaux
  2. Construire, optimiser, persévérer : avoir un profil LinkedIn performant pour vendre en B2B

Conclusion

Sources

Introduction

 

              En France en 2020, 85% des décideurs et décideuses B2B utilisent LinkedIn dans le cadre de leur activité, contre 65% en 2018, d’après une étude de l’agence de marketing et de communication Intuiti réalisée en partenariat avec La Poste Solution Business. Fait encore plus intéressant : dans 2 cas sur 3, le décideur ou la décideuse ne connaissait pas l’entreprise avant de découvrir le contenu proposé sur les réseaux sociaux.  

              Si les réseaux sont utilisés depuis longtemps par les équipes marketing pour faire connaitre un produit ou un service proposé par une entreprise en B2C et en B2B, on constate que les équipes de Sales de B2B se forment et utilisent de plus en plus le concept de Social Selling pour créer des leads, et conclure des ventes. En bref, les sales ont le moyen de garder le contrôle de A à Z sur le processus de vente, et ont donc les moyens pour augmenter leur taux de conversion.

              Mais le Social Selling, c’est quoi ? D’après le blog d’Hootsuit[1], le Social Selling est « l’art d’utiliser les réseaux sociaux pour trouver des prospects, interagir avec eux, les comprendre et les accompagner ». C’est donc un moyen technologique de créer et renforcer son image de marque, ciblant efficacement un public qualifié.

              Sur la page de vente américaine de son outil Sales Navigator, le réseau social LinkedIn défini le Social Selling par quatre piliers :

  1. Créer une marque professionnelle
  2. Se concentrer sur les bons prospects
  3. Analyser ses données pour s’améliorer
  4. Établir des relations de confiance

              L’anonymat est une caractéristique pourtant propre aux entreprises B2B : peu présentes à la télévision, dans la rue, ou sur les grands panneaux publicitaires, le marketing pourrait donc sembler très important pour toucher les décideurs importants.

              Les équipes Sales qui utilisent les réseaux deviennent des ambassadeurs de leur entreprise, des mini-marketeurs qui ont à leur disposition des outils capable de leur acquérir des leads, et les conduire dans leur tunnel de vente, en gardant un contact humain, primordial pour créer la confiance.

              Mais comment créer une relation de confiance de long terme avec ses clients grâce aux réseaux sociaux ? Le Social Selling créé-t-il un problème éthique ? Quels sont les enjeux de la mise en place d’une stratégie de Social Selling ?

              Pour résumer, quels sont les enjeux du Social Selling dans la vente B2B au temps des réseaux sociaux ?

 

[1] Hootsuite est l’outil de gestion de réseaux sociaux de référence, utilisé par Pepsi, McDonald, HP, ou l’administration Obama.

I. Créer la confiance à travers des interactions sociales sur les réseaux sociaux

 

1.    Créer une relation de confiance de long terme avec le client

 

              Dans la version américaine de la série The Office, on suit à la façon d’un documentaire le quotidien d’une entreprise de vente de papier en B2B basée à Scranton en Pennsylvanie, Dunder Mifflin.

              Au cours de la saison 5[1], Michael Scott monte une entreprise parallèle de vente de papier après s’être fait renvoyer de Dunder Mifflin. L’arme fatale de Michael Scott est alors son carnet d’adresse Rolodex, contenant des cartes avec des contacts de chaque entreprise cliente de Dunder Mifflin, ce qui lui permet de les appeler pour les convaincre de changer de prestataire. Sur ces cartes, il a noté des informations détaillées sur chaque client, avec un code couleur particulier selon les sujets de discussion importants, ceux à éviter, ou leurs centres d’intérêts.

              Ainsi, il joue sur le privilège de la relation de confiance qu’il a su créer pour récupérer des clients, et sa stratégie fonctionne. Dunder Mifflin fini par racheter son entreprise, par peur de voir tous ses clients disparaitre. Plus qu’un CRM, c’est un outil de Social Selling avant l’heure. Si Michael Scott avait connu LinkedIn, aucun doute qu’il aurait troqué son Rolodex pour un outil en ligne !

              Pourquoi cela a fonctionné pour Michael Scott ? Parce qu’il a su construire une situation de confiance de long terme où le produit importe autant que le service, en jouant sur des relations privilégiées. Michael Scott utilise un schéma de confiance basée sur 5 points : l’expertise (il connait le secteur depuis des années, et connait le besoin des clients), la fiabilité (il n’a jamais déçu ses clients par le passé, et il partage leurs valeurs), l’honnêteté (il n’aimerait pas perdre sa crédibilité auprès des clients), l’orientation client (il prend en compte les avis négatifs des clients et règle les problèmes), et la compatibilité (il parle souvent de ses passions communes avec les clients).

Schéma de confiance du Social Selling

              Que ce soit sur LinkedIn, Facebook, Twitter ou Instagram, le schéma qui permet de gagner la confiance des clients est le même :

  • L’expertise : Vous êtes l’ambassadeur de votre entreprise, cela se voit directement sur votre profil car il est brandé (votre bannière LinkedIn comporte le logo de votre entreprise), vous bénéficiez de son aura en tant que spécialiste du domaine. Vous avez de l’expérience dans ce domaine, confirmée par votre ancienneté dans le secteur, directement vérifiable sur les pages Facebook ou LinkedIn de votre entreprise. Dans une discussion sur la messagerie de LinkedIn vous expliquez clairement au client comment vous allez répondre à sa problématique.
  • La fiabilité : Vos clients sont satisfaits, ils vous ont noté en moyenne 4,4 étoiles sur 5 sur Google My Business (aussi appelé Google Rich Snippet). C’est un gage de confiance. Votre page Facebook regorge d’avis positifs et de cas clients téléchargeables où un client a témoigné de la qualité de votre service. Vous avez respecté les NDA signés avec les clients qui le souhaitaient.
  • L’honnêteté : Vous laissez les avis négatifs qui ont été rédigés sur toutes les plateformes, auquel le service client répond pour trouver avec le client le meilleur moyen de s’améliorer. Vous avez su vous adapter et quelque fois refuser des clients qui auraient pu influer sur votre intégrité. Vous n’utilisez pas des techniques de spams ou des messages copiés/collés pour gagner des leads, mais vous personnalisez les messages selon le profil du client et vous lui expliquez clairement comment vous allez répondre à ses besoins. Bien que vous soyez parfois plus intimes, vous n’êtes pas pour autant moins professionnel.
  • L’orientation client : Vous portez de l’attention au processus entier en restant en contact avec les clients même quand ils sont déjà client, aussi pour les fidéliser ou pour leur proposer de nouvelles solutions qui pourraient leur plaire ou qui sont plus adaptées, en leur envoyant ponctuellement un message bienveillant pour rester en contact par messages LinkedIn. Vous commentez les posts de vos clients et vous n’hésitez pas à le féliciter quand il publie sa promotion sur LinkedIn.
  • La compatibilité : Vous avez des relations en communs avec ce client sur LinkedIn, vous constatez tout deux sur votre profil que vous sortez de la même université et sur Facebook vous découvrez que vous êtes partis en vacances au même endroit il y a 3 ans. Vous avez de nombreux sujets de discussions qui vous rapproche, et qui vous place dans une situation de relation privilégiée.

              Ainsi, le processus des sales pour gagner la confiance des clients peut s’adapter aux réseaux sociaux, et même être plus performant grâce à deux avantages principaux : la rapidité de contact, qui passe par la recherche et l’ajout de relation, et le regroupement spontané de millions de décideurs qui sont susceptibles de devenir des clients sur les mêmes plateformes.

 

2.    Créer une relation plus personnelle que professionnel

 

              Au cours d’une étude du CSO Insights et Seismic[2], 31% des professionnels du B2B ont déclaré que le Social Selling leur permettait d’établir des relations plus profondes avec leurs clients. Cela peut être lié aux facteurs évoqués précédemment concernant la confiance, mais à la nature même de la première interaction.

Les bénéfices du Social Selling

              Dans une relation professionnelle, notamment dans le cadre d’une première rencontre, le vouvoiement[3] est de rigueur. Mais il existe un débat assez récurant chez les sales : peut-on tutoyer un prospect. La réponse dépend souvent de la culture de l’entreprise : par exemple, une start-up jeune et dynamique ne souhaite pas renvoyer la même image auprès de ses clients qu’un géant de l’assurance. Bien souvent étape « brise-glace », le tutoiement permettrait de décontracter, et souvent d’optimiser les chances de conclure une vente.

              Si tout le monde n’est pas forcément à l’aise avec le tutoiement, il est pourtant très commun sur les réseaux sociaux, même lors d’une première interaction. Échanger à travers l’intermédiaire de messages directs, de commentaires et de ‘likes’ pousse souvent les interlocuteurs à avoir un dialogue moins formel qu’ils auraient eu par email, par téléphone, ou en face-à-face.

              Les réseaux sociaux permettent donc de créer une relation plus personnelle que professionnelle, qui peut se révéler décisive dans le processus d’achat.

[1] The Office: Saison 5, épisode 24, « Heavy Competition ».

[2] Quelques-unes de ces statistiques analysées : https://www.superoffice.com/blog/social-selling-statistics/

[3] Pour les lecteurs anglophones, le tutoiement/vouvoiement expliqué par le Los Angeles Times : https://www.latimes.com/opinion/op-ed/la-og-bastile-vous-tu-20140711-htmlstory.html

 

II. Le Social Selling pourrait créer un déséquilibre d’information

 

1.   Le traitement des données peut poser un problème éthique au vendeur

 

              Sur les réseaux sociaux, les comportements des vendeurs sont le reflet de la culture de l’entreprise. Si elles sont souvent compatibles, la culture du résultat peut, dans certains cas, rentrer en conflit avec la culture de la loyauté.

              C’est un débat qui est suscité notamment par l’utilisation du Sales Navigator de LinkedIn. En effet, LinkedIn utilise des technologies lui permettant de capter une énorme quantité de datas sur chaque utilisateur, et les mets à disposition du vendeur dans ses outils de recherches avancées comme le Lead Builder, ou de signaux business en temps réel. La suggestion de prospects[1] automatiquement créées par LinkedIn, dont le fonctionnement est opaque, repose sur l’étude des historiques de recherches. Ces pratiques, bien que légales et extrêmement efficaces, peuvent interroger sur leur façon dont les plateformes utilisent les données des utilisateurs.

              Si un vendeur fait de la veille sur un sujet comme les bateaux à voile car c’est sa passion, il ne souhaite pas pour autant envie de vous retrouver noyé dans les propositions commerciales sur ce même sujet sur sa messagerie LinkedIn.

              L’usage des InMail, permettant d’envoyer des messages à des décideurs qui ne font pas partie ou qui n’ont pas accepté d’être dans votre réseau peut aussi être considéré comme un comportement non-éthique d’un vendeur. Le vendeur est donc le seul responsable de son utilisation éthique du Sales Navigator de LinkedIn. Il est le seul capable de s’assurer que son démarchage s’inscrit bien dans un comportement orienté client.

              Un autre des enjeux éthiques du vendeur sur les réseaux est la forme de la démarche : le Social Selling brouille les liens entre argumentaire de vente et simple échange cordial. Les intentions n’étant pas claires, cela peut être perçu par les clients comme une forme de manipulation, et ainsi jouer sur la crédibilité et l’intégrité du vendeur.

2.  Comment rester éthique et honnête pour préserver la confiance de nos clients sur les réseaux sociaux dans le cadre du processus de vente B2B

 

              Sur les réseaux sociaux, il est plus facile pour un vendeur de se laisser aller à des techniques peu scrupuleuses afin d’arriver à ses fins.

              Volontairement ou involontairement, un vendeur peut se retrouver dans une position délicate en utilisant un argumentaire trompeur, non-orienté-client, ou même parfois illégal.

              Parmi ces différents comportements, qui peuvent être exacerbés par la distance, ou d’une certaine forme d’anonymat, on trouve notamment :

Les mauvais comportements du social selling

              Ces pratiques sont à bannir afin de créer des bases saines qui permettent un bon usage et un bon fonctionnement d’une stratégie de Social Selling, en conservant la précieuse confiance de ses clients.

[1] https://www.linkedin.com/help/sales-navigator/answer/a111796/suggestions-de-prospects-dans-sales-navigator?lang=fr

III.  Les enjeux de mise en place d’une stratégie de Social Selling

 

 

1.    Choisir un ou plusieurs réseaux sociaux

 

              Poster sur tous les réseaux sociaux et faire du chalutage de masse, ou choisir un réseau social et se focaliser sur une stratégie bien précise pour trouver les bons poissons en pêchant à la ligne ? Ces deux stratégies sont différentes, et dépendent beaucoup du domaine dans lequel le vendeur B2B évolue. Cependant, pour créer une relation de confiance de long terme avec un client, se focaliser sur un réseau pour y apparaitre en tant que référence est souvent une stratégie payante.

              Sans surprise, LinkedIn est le 1er réseau de distribution de contenu professionnel pour les vendeurs B2B. C’est le réseau social le plus utilisé dans le cadre d’une décision d’achat.

              Twitter peut être un bon réseau social pour les vendeurs B2B grâce à l’outil Social Listing : le vendeur peut surveiller le contenu posté par des groupes précis de professionnels, qu’il peut séparer et garder privé. Ainsi, il peut choisir d’interagir avec ses clients existants, ses prospects, ou ses concurrents. Être présent sur Twitter permet bien souvent de s’afficher publiquement comme un expert du domaine.

              Grâce à des outils comme Hootsuite ou Buffer, il est possible de gérer plusieurs flux sociaux en même temps, pour entretenir des communautés de clients, prospects ou même concurrents. Attention toutefois à garder en tête ses objectifs, il est plutôt facile de tomber dans le marketing avec ces solutions, et donc de ne pas obtenir les résultats désirés.

2.   Construire, optimiser, persévérer : avoir un profil LinkedIn performant pour vendre en B2B

 

              Se montrer sur les réseaux sociaux n’est pas toujours positif : le vendeur doit être au bon endroit, et apparaitre comme la bonne personne. Il doit apparaitre comme un expert dans son domaine, celui sur qui on tombe quand on tape une recherche précise. Son profil doit être crédible, afficher et partager du contenu pertinent.

En amont de la création de son compte, il doit donc penser chaque détail pour ne rien laisser au hasard.

Construire un profil professionnel de vendeur B2B :

Si un profil complet et professionnel peut paraitre une évidence, on trouve encore un grand nombre de comptes LinkedIn pourtant actifs sans photo ou sans bannière.

Pourtant les statistiques LinkedIn[1] sont claires :

  • Un profil avec une photo de profil professionnelle donnera 14 fois plus de vues
  • Afficher son poste actuel permet de multiplier par 5 les demandes de connexions
  • Énumérer 5 compétences pertinentes permet de multiplier par 31 les chances de découverte du profil et de recevoir un message

5 éléments clés d’un bon profil LinkedIn pour un sales B2B sont alors :

  • Utiliser une photo de profil professionnelle
  • Créer un titre attractif qui reflète votre position et votre état d’esprit
  • Écrire un résumé complet qui explique à quelle problématique vous répondez
  • Poster régulièrement du contenu de qualité en lien avec votre activité
  • Faites confirmer vos compétences par des recommandations de votre réseau

              Si les utilisateurs finissent tôt ou tard par ajouter ces informations, un indispensable du profil LinkedIn complet est cependant aux abonnés absents : le branding. Sur les réseaux, même à travers un profil personnel, un vendeur représente son entreprise. Son poste au sein de celle-ci est souvent la raison pour laquelle il est motivé à ajouter telle personne dans son réseau plutôt qu’une autre, ou qu’il est susceptible d’être contacté par une autre personne. Il doit donc se connecter avec le maximum de personnes dans son entreprise, afficher une bannière avec le logo ou en lien avec l’univers de son entreprise, lier la page de son entreprise à la sienne, interagir régulièrement avec les membres de son équipe, partager des articles ou du contenu du site de son entreprise dans son flux, …

              Il doit aussi mettre en place une veille stratégique pour identifier les leads, et être trouvable facilement par ces derniers lors de leurs recherches sur le sujet.

Optimiser sa stratégie grâce aux données empiriques :

              Il existe un indicateur propre à chaque profil LinkedIn qui permet de savoir instantanément si son utilisation du réseau est efficace : le SSI (Social Selling Index)[2]. Son principal point fort ? Il dit exactement où et comment s’améliorer. C’est un KPI (Key Performance Indicator) conçu spécifiquement par LinkedIn en 2015. Composé de 4 facteurs, le SSI est un score sur 100 points mis à jour quotidiennement qui permet de se comparer aux professionnels de son secteur, et aux personnes dans son réseau. Il mesure l’efficacité à imposer marque professionnelle que peut avoir une personne à trouver les bonnes personnes, à communiquer avec les bonnes informations et à construire des relations, chaque indicateur donnant un score sur 25 points, additionnés pour arriver à un score sur 100.

              Pour construire la marque professionnelle d’un vendeur par exemple, et espérer atteindre un score de 25/25 sur cet indicateur, il doit avoir un profil très complet, en renseignant avec précision les informations adaptées sur sa page personnelle. Il doit aussi publier régulièrement, notamment des articles, pour créer des interactions régulières.

Persévérer pour voir ses efforts payer et continuer de se former :

              En 2020, le contenu du flux LinkedIn recevait en moyenne 9 milliards d’impressions par semaine. Mais sur les plus de 700 millions d’inscrits sur le réseau, et quasiment 300 millions d’utilisateurs actifs mensuels, seul 3 millions d’utilisateurs postent du contenu de manière hebdomadaire. Donc 1% des utilisateurs se partagent 9 milliards d’impressions tous les mois. Une stratégie de Social Selling met du temps à fonctionner, mais si le vendeur s’y prend correctement, pas de doute que cela finira par fonctionner. Un point important est de penser à rejoindre des groupes LinkedIn sur les sujets qui intéresses. Le vendeur y trouvera notamment des concurrents et des prospects, qu’il pourra ajouter à son réseau.

Comment avancer dans le social selling

 

Conclusion

 

              Depuis quelques années, les réseaux sociaux comme LinkedIn, Twitter, Facebook, entre autres, ont tous changé notre façon de faire du business. La transformation digitale est devenue un enjeu de taille pour toutes les entreprises. Le processus de vente B2B n’y échappe pas.  

              Si le but des vendeurs n’a pas changé lui, et leurs techniques de ventes ont donc dû s’adapter aux clients, les trouver là où ils sont aujourd’hui, sur les réseaux, et trouver la forme pour convaincre ces derniers. Les lieux de rencontre entre clients et acheteurs se sont diversifiés, influençant leurs manières d’interagir.

              Les enjeux du Social Selling sont donc multiples, et tendent à se développer avec les nouveaux outils qui sont créés chaque année par des start-ups tout autour du monde et des multinationales de la Silicon Valley.

              S’articulant autour du concept clé de confiance, les réseaux sociaux jouent sur notre conception du processus de vente, quelques fois aux limites de la légalité ou de l’éthique. L’intégrité du vendeur est primordiale lors de l’utilisation des puissants outils que représentent les réseaux sociaux.

              Ainsi, le concept de réputation est devenu central dans nos sociétés. Un vendeur qui approche un client porte sur lui sa propre réputation, et celle de son entreprise qu’il représente. Pour être efficace, il ne doit donc rien laisser au hasard. Une mauvaise notation, un commentaire négatif, un rapport dans lequel une pratique non-éthique du vendeur est rapportée, autant d’informations qui circulent rapidement sur les réseaux sociaux s’ils sont mal maitrisés.

              Un véritable point positif est qu’il est facile, en très peu de temps et sans avoir de grosse formation dans le domaine, d’exceller dans la maitrise de sa réputation en ligne, ce qui influence directement les ventes réalisées.

              Construire, optimiser et développer sa présence digitale pour augmenter ses résultats n’est pas si compliqué, et demande seulement du travail et de la patience.

[1] Quand vous venez de créer un compte LinkedIn, le didacticiel affiche ces statistiques pour vous encourager à ajouter des informations sur votre page personnelle.

[2] https://www.linkedin.com/sales/ssi

 

Sources

 

Accent Technologies. (n.d.). 13 things Dwight Schrute can teach you about B2B sales. Retrieved 12 January 2021, from https://accent-technologies.com/2016/04/12/13-things-dwight-schrute-can-teach-you-about-b2b-sales/

Bowen, R. (2018, October 5). Ethical Issues in Content and Social Media Marketing. EnVeritas Group. https://enveritasgroup.com/campfire/ethical-issues-in-content-and-social-media-marketing/

Comarketing News. (2019, June 27). B2B: Les réseaux sociaux influencent de plus en plus les ventes. Comarketing-News. https://comarketing-news.fr/b2b-les-reseaux-sociaux-influencent-de-plus-en-plus-les-ventes/

Intuiti. (n.d.). Le Social Selling en France: Une étude par Intuiti et La Poste Solutions Business. Retrieved 12 January 2021, from https://www.socialselling-lebarometre.fr/socialselling/barometre-laposte-intuiti

Jeanblanc, C. (2016, March 16). 4 enseignements du social selling pour les boss de la vente. Marketing & Innovation. https://visionarymarketing.com/fr/2016/03/4-enseignements-social-selling/

Miller Heiman Group. (2019, June 24). CSO Insights and Miller Heiman Group Releases 2019 World-Class Sales Practices Study: “All that Glitters is Not Gold”. Miller Heiman Group. https://www.millerheimangroup.com/resources/news/cso-insights-and-miller-heiman-group-releases-2019-world-class-sales-practices-study-all-that-glitters-is-not-gold/

Newberry, C. (2019, May 2). Le social selling: Définitions, importance et bonnes pratiques. Social Media Marketing & Management Dashboard. https://blog.hootsuite.com/fr/le-social-selling/

Ouellette, C. (2019, October 30). Social Selling Statistics for 2021 (Includes Social Media Marketing!). OptinMonster. https://optinmonster.com/social-selling-statistics/

Sibomana, E. (2017, May 16). Conseillers Clients: Osez tutoyer votre prospect…ou pas. https://fr.linkedin.com/pulse/conseillers-clients-osez-tutoyer-votre-prospectou-pas-sibomana

SuperOffice. (2021, January 4). 38 Social Selling Statistics You Need to Know for 2021. https://www.superoffice.com/blog/social-selling-statistics/

Social selling

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"Quels sont les enjeux du Social Selling dans la vente B2B au temps des réseaux sociaux, en 2021 ?"


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Noah CEBULA

Consultant en marketing digital & CEO

✓ Passionné de Marketing Digital, de trek et de golf, j’ai fondé et je dirige RedMount Digital.

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Quels sont les différents types de SEO

Par Noah CEBULA, RedMount Digital

Dernière mise à jour le 06/07/2021 
✔︎  7 minutes de lecture

Si vous essayez de trouver le moyen d’obtenir plus de connexions ou de relations LinkedIn, vous n’êtes pas seul.

Avec qui s’attacher sur LinkedIn afin de créer un réseau est une question que l’on me pose souvent. Chaque fois que quelqu’un m’envoie une demande de connexion, je lui envoie toujours une réponse pour le remercier et lui demander de me contacter si jamais il a besoin d’aide avec LinkedIn.

La question est alors : Comment obtenir plus de connexions sur LinkedIn ?


Il y a plusieurs façons d’y parvenir et c’est à vous de juger quelles méthodes vous employez.

Alors, quelles sont les méthodes spécifiques pour obtenir plus de connexions sur LinkedIn ?


Tout d’abord, je pense qu’il est nécessaire de savoir pourquoi un réseau important sur LinkedIn est vital. Je pense que le but principal de l’utilisation de ce réseau social pour les professionnels est de chercher ET D’ÊTRE TROUVÉ.

Pour y parvenir, vous pouvez utiliser la fonctionnalité de recherche avancée, qui vous offre les 1 000 résultats les plus élevés, quels que soient les termes de recherche que vous avez saisis dans votre réseau. Votre réseau LinkedIn, pour ceux d’entre vous qui ne connaissent pas la plateforme, est défini comme vos connexions directes (1er degré), les connexions de vos connexions de 1er degré (2ème degré) et les connexions de vos connexions de 2ème degré (3ème degré).

Lorsque vous avez rejoint LinkedIn pour la première fois, toute recherche que vous avez effectuée ne vous a peut-être pas donné un total de 1 000 résultats, mais à mesure que vous développerez votre réseau, vous comprendrez pourquoi certaines personnes paient pour obtenir plus de résultats et accéder à davantage de filtres de recherche que LinkedIn Premium fournit.

Un bon exemple est celui de l’époque où j’essayais de trouver des personnes dans le secteur du recrutement et de la dotation en personnel (chasseurs de têtes, etc.) qui pouvaient travailler dans mon domaine de spécialité à l’époque. Je pouvais entrer le mot-clé et choisir le secteur du recrutement et de la dotation en personnel et voilà ! Je pouvais obtenir à peu près 60 personnes qui apparaissaient. Un mois plus tard, après avoir augmenté le nombre de mes connexions sur LinkedIn, ce nombre est passé à plus de 90.

Il s’agit d’une étude de cas facile qui illustre le fait incontestable que plus votre réseau LinkedIn est étendu, plus vous trouverez et serez trouvé. Un point secondaire est que vos résultats de recherche changeront toujours au fur et à mesure que votre réseau s’agrandit, alors confirmez que vous effectuez des recherches régulières pour localiser les personnes qui sont importantes pour vous et ne soyez pas frustré si rien n’apparaît à la suite de votre première recherche.

Maintenant que nous savons pourquoi il est important de développer notre réseau, examinons un certain nombre de moyens courants d’obtenir plus de connexions sur LinkedIn.

Il y a deux sortes de manières de réaliser cela :

  1. Une manière active, en utilisant ses invitations,
  2. Une méthode passive, en espérant que les gens vous trouveront et vous inviteront dans leur réseau
Commençons par les moyens actifs d’inviter d’autres personnes :

1. Invitez des collègues de travail de votre entreprise actuelle ou passée


Cela semble très simple et l’est en effet. LinkedIn offre des moyens de trouver simplement des personnes de vos anciennes entreprises qui sont membres de LinkedIn. Vous pourrez alors vous connecter sans connaître leur adresse électronique. C’est souvent la raison pour laquelle la plupart des gens sont sur LinkedIn et la façon dont LinkedIn a commencé à se développer, pour vous aider à découvrir d’anciens collègues.

Cependant, vous ne trouverez des personnes que si votre profil est à jour. Autrement dit, plus vous indiquerez simplement dans votre profil les entreprises pour lesquelles vous avez travaillé, plus vous trouverez de collègues. Confirmez que vous complétez votre profil pour chaque emploi que vous avez occupé depuis que vous avez commencé à travailler pour obtenir des résultats optimaux. Cela peut sembler élémentaire, mais la réponse à la question de savoir comment construire mon réseau sur LinkedIn commence toujours ici.

2. Invitez des camarades de classe de vos écoles actuelles et passées



Vous pouvez trouver d’anciens camarades de classe sur LinkedIn, tout comme vous trouverez d’anciens collègues. Pour essayer de le faire, cependant, vous devriez posséder votre profil mis à jour pour chaque école que vous avez simplement fréquentée… mais peut-être pas toutes les écoles.

Environ 99% des profils que je vois ne reprennent que leurs études supérieures. J’ai même ajouté mon lycée à mon profil, mais je n’ai pu trouver d’autres camarades de classe que grâce à cette fonction, mais en recherchant le nom de mon lycée par mot-clé.

Quoi qu’il en soit, je vous recommande d’indiquer toutes les écoles que vous avez fréquentées, depuis le lycée jusqu’aux programmes d’été et d’études à l’étranger, afin de maximiser les avantages de votre profil.

3. Invitez des contacts professionnels et privés à partir de votre base de données d’emails



C’est de cette manière que les nouvelles personnes sont généralement invitées dans le réseau LinkedIn.

LinkedIn vérifiera facilement vos carnets d’adresses numériques et vous permettra de déterminer qui, dans votre base de données, est sur LinkedIn, puis de générer automatiquement un appel à la participation en appuyant simplement sur un bouton.

Je vous conseille ici de ne pas inviter n’importe qui et tous ceux qui figurent sur ces listes.

Vous avez peut-être envoyé un courriel à plusieurs entreprises pour leur demander un devis sur un projet de rénovation, par exemple, et ces personnes apparaîtront ici… voulez-vous vraiment demander à la personne dont vous avez refusé l’offre ?

Vous pourriez avoir un contact Outlook de quelqu’un qui travaille maintenant chez votre concurrent… voulez-vous qu’il fasse partie de votre réseau ? Vous devez vraiment subir les résultats ici avec attention et ne garder les contrôles que sur les personnes qui :

  1. Sont sur LinkedIn (ils devraient s’afficher pendant une couleur différente avec plus d’informations)
  2. Dont vous pensez qu’elles apporteront une valeur ajoutée à votre réseau.

Je recommande souvent à mes clients de ne inviter quelqu’un qui n’est pas actuellement un membre de LinkedIn. Nous l’avons tous appris à nos dépens, mais LinkedIn impose une limite initiale au nombre d’invitations envoyées, soit 3 000. Cela représente des tonnes d’invitations que vous mettrez du temps à épuiser, mais vous les épuiserez en naviguant parmi les membres de cette communauté forte de plus de 700 millions de personnes et en construisant votre réseau.

Ainsi, si vous invitez des contacts qui ne sont pas sur LinkedIn et que vous ne vérifiez jamais, vos invitations seront gaspillées. Que l’invitation soit acceptée, ignorée, non délivrée, etc. n’a aucune importance. Votre invitation a été dépensée.

4. Invitez des membres de groupes LinkedIn à partir de groupes auxquels vous appartenez simplement



Il existe de nombreux groupes que vous pouvez facilement rechercher et rejoindre sur LinkedIn. Bien que j’aie été intimidé au départ par l’idée de rejoindre un groupe, c’est un processus très simple et je ne pense pas m’être vu refuser l’entrée dans un groupe jusqu’à présent, bien que certains vous demandent de vous inscrire sur leur site Web ou de leur fournir votre adresse électronique.

Rejoindre un groupe est simple et avantageux, car vous pourrez désormais effectuer des recherches au sein de votre groupe et voir des personnes qui ne font peut-être pas déjà partie de votre réseau étendu.

Pour ce qui est d’inviter des personnes au sein d’un groupe, confirmez que vous avez simplement vérifié leur profil et écrivez-leur que vous avez quelques connexions mutuelles avec eux. Je vous conseille d’avoir au moins 5 connexions mutuelles pour utiliser cette technique. De toute manière, votre nombre de connexions mutuelles ne peut qu’augmenter si vous ajoutez plus de monde tous les jours.

Si les conditions ci-dessus ne sont pas remplies, ne prenez pas de risque en les invitant. J’ai commis très tôt l’erreur d’inviter quelqu’un simplement parce qu’il était membre d’un groupe équivalent. GROSSE ERREUR.

5. Renseignez vous sur les profils que vous allez ajouter avant de les demander



Il s’agit de la méthode la plus populaire pour obtenir davantage de connexions sur LinkedIn lorsque vous souhaitez faire croître rapidement votre réseau. C’est également la façon dont fonctionnent la majorité des outils d’automatisation de LinkedIn.

L’intérêt de LinkedIn est qu’il n’y a pas d’autre site pour les professionnels où vous pourrez absolument repérer et entrer en contact avec une personne dans un certain secteur d’activité, avec une entreprise et un titre particulier.

Ceci étant dit, vous serez expulsé de LinkedIn si vous ne respectez pas les besoins des autres qui ne veulent pas être dérangés par des invitations, qu’ils vont rapporter comme spam.

De nombreux PDG que j’ai rencontrés m’ont dit qu’ils considéraient LinkedIn comme un simple moyen de retrouver d’anciens collègues. Cependant, les personnes que vous découvrez lors de votre recherche ciblée et que vous aimeriez vraiment contacter, mais qui ne font pas partie d’un groupe commun, ne montrent aucune préférence pour le réseautage ouvert et n’ont que peu ou pas de connexions mutuelles, sont les personnes les plus difficiles à contacter, mais parfois les plus précieuses.

Avant d’inviter ces personnes, je vous suggère de leur envoyer simplement un InMail, ou s’ils ont besoin d’une adresse e-mail figurant quelque part dans leur profil, envoyez-leur d’abord un e-mail indiquant pourquoi vous souhaitez entrer en contact avec eux. En revanche, si vous devenez un membre payant, vous avez la possibilité d’envoyer des InMails dans le cadre de votre abonnement. Une règle empirique que j’ai même utilisée est que s’ils ont leur adresse e-mail dans leur profil, ils sont hospitaliers à être contactés, mais n’oubliez pas de toujours lire d’abord leur profil avant de tenter une connexion.

6. Remplissez complètement votre profil professionnel



Cela va de pair avec la recherche active de personnes, car LinkedIn sert à trouver et à être trouvé. J’aime recommander d’inclure tous les emplois que vous avez simplement placés sur votre CV, y compris les premiers postes que vous avez occupés juste après avoir obtenu votre diplôme. Le contenu n’est pas aussi important que le fait d’indiquer le nom de l’entreprise et les années où vous y avez travaillé.

7. Remplissez complètement votre profil d’études



Il s’agit exactement du même concept que celui qui consiste à remplir complètement votre profil professionnel. Je pourrais indiquer dans votre profil toutes les écoles fréquentées depuis le lycée, y compris le lycée. Si vous avez observé à l’étranger pendant ou après l’université, ou si vous avez obtenu un Executive MBA ou un autre diplôme d’enseignement supérieur, assurez-vous de les placer également dans votre profil afin d’être trouvé par vos anciens camarades de classe.

8. Indiquez que vous acceptez simplement les invitations dans votre profil



Si les gens lisent votre profil et que vous indiquez dans vos paramètres de contact, votre résumé ou votre titre que vous acceptez simplement les invitations, il vous sera plus facile de recevoir davantage d’invitations car les réseaux ouverts n’auront pas peur de recevoir le redoutable « Ignorer l’invitation » de votre part.

9. Rejoignez des groupes dans ce qui vous intéresse ou des groupes qui correspondent à votre objectif



Bien qu’il existe des « groupes de réseautage ouverts » que vous pourriez être tenté de rejoindre, aujourd’hui, je m’en tiens à l’approche consistant à ne rejoindre que les groupes qui répondent à mon objectif et auxquels je peux apporter de la valeur. Si vous procédez ainsi, vous aurez plus de chances de recevoir des invitations de la part de membres de groupes sérieux qui ne sont pas nécessairement des réseaux ouverts.

Vous avez besoin de résultats et de flexibilité, nous mettons notre énergie et notre savoir-faire à votre service pour développer votre stratégie digitale. 

Entrons en contact, et réfléchissons ensemble à comment nous pouvons vous aider.


N’hésitez pas à nous envoyer un email à contact@redmount-digital.com.

✓ RedMount Digital est un collectif d’indépendants spécialisés dans le Marketing Digital fondé par Noah Cebula, basé à Paris et à Barcelone.


Source : https://nealschaffer.com/how-to-grow-your-linkedin-network/
Noah CEBULA

Noah CEBULA

Consultant en Marketing Digital

Noah CEBULA

✓ J’aide les PME, les gouvernements, les entrepreneurs, les partis politiques, ou professions libérales à développer et optimiser leur présence digitale pour booster leur activité.
→ Je vis entre Paris et Barcelone.
→ Je suis étudiant à l’IESEG School Of Management à Paris et à la Ramon Llull à Barcelone

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42 statistiques SEO à connaitre en 2022

Les 42 statistiques SEO à connaitre absolument en 2022

Quels sont les différents types de SEO

Par Noah CEBULA, RedMount Digital

Dernière mise à jour le 19/04/2022
✔︎  7 minutes de lecture

Le SEO est souvent la partie négligée lors de la création d’un site web. C’est normal : le référencement naturel demande un investissement en temps considérable pour obtenir des résultats. Pourtant oui, le SEO est vraiment capital pour rentrer dans les 9% des sites qui reçoivent 100% des 5,5 milliards de requêtes effectuées chaque jour sur Google. A quoi sert d’avoir un site si vous n’apparaissez que sur la 5ème page des résultats de recherche ?

Améliorer votre référencement naturel vous permet aussi de faire des économies majeures : vous n’aurez pas forcément besoin d’investir un budget mensuel pour faire du SEA (référencement payant) sur Google Ads. Vous améliorez votre trafic de façon considérable, sur le long terme. Et le plus à taille de votre site n’a pas d’importance. Qu’elle soit petite, moyenne ou grande, toute entreprise a besoin d’un bon référencement.

Mais le paysage de l’optimisation pour les moteurs de recherche évolue et change constamment : même Google ne peut pas préciser en détails comment fonctionnent ses algorithmes. C’est pourquoi il est souvent difficile pour un débutant de voir quelles stratégies utiliser pour votre site et augmenter votre classement sur les moteurs de recherches.

Alors essayons ensemble de voir quelques statistiques qui peuvent nous aider à comprendre comment gérer au mieux notre SEO. En sommes, quelles sont les 42 statistiques SEO à connaitre absolument en 2022.

Dans cet article, nous allons partager de puissantes statistiques SEO pour améliorer votre classement. À l’aide de ces faits et chiffres faciles à comprendre, vous choisirez des astuces de référencement à utiliser pour votre site web.

Les principales statistiques SEO :

Ces stats vont certainement vous intéresser. Pour faire simple, ce sont les bases à maitriser pour n’importe qui s’intéressant de près ou de loin au SEO.

  1. Une étude de BrightEdge a analysé de nombreux sites web et a montré que 53,3% du trafic des sites B2B et B2C est généré par la recherche organique. Alors que les sites payants génèrent 10 % du trafic et les sites sociaux seulement 5 %. Dans cette étude, on apprend aussi que 68% des expériences en ligne commencent par un moteur de recherche et que le référencement naturel génère plus de 1000 % de trafic en plus que les médias sociaux organiques.
  1. D’après le site internet de Backlinko, seulement 0,78% des chercheurs de Google cliquent sur les résultats de la 2ème page. Cela représente donc moins d’une personne sur 100.
  1. 92,96% du trafic mondial provient de la recherche Google, de Google Images et de Google Maps d’après le site Sparktoro.
  1. Un point sur les mots clés précis : 69,7 % des requêtes de recherche contiennent quatre mots ou plus d’après le spécialiste du référencement Ahrefs.
  1. 60 % des spécialistes du marketing affirment que le contenu entrant (SEO, contenu de blog, etc.) est leur source de prospects de la plus haute qualité d’après le géant du Inbound Marketing HubSpot.
  1. Le leads acquis grâce au SEO ont un taux de conversion de 14,6 %, toujours selon HubSpot. C’est donc un canal d’acquisition majeur, à ne pas négliger dans le cadre d’un site internet business B2B ou B2C.
  1. D’après DataBox, 70 % des marketeurs pensent que le SEO est plus efficace que le PPC.
  1. 61 % des spécialistes en marketing affirment que la croissance de leur présence SEO est leur top priorité pour les projets d’Inbound Marketing d’après Hubspot.
  1. 87% des utilisateurs de smartphones utilisent les moteurs de recherche au moins une fois par jour d’après Go-Globe. C’est un point qui souligne l’importance d’un site internet responsive.
  1. 76% des gens finissent par visiter une boutique après l’avoir vu sur Google My Business, soit 3 personnes sur 4, d’après le site Thinkwithgoogle.

Si le rapport de BrightEdge vous intéresse, il est dispo ici :

https://www.brightedge.com/resources/research-reports/content-optimization

  1. Selon Google, près de 80 % de son algorithme de recherche est basé sur des facteurs d’optimisation technique off-pages (Google

Les parts de marchés des moteurs de recherches dans le monde :

Les parts de marchés des moteurs de recherches dans le monde est un facteur à prendre en compte dans une stratégie SEO, notamment si on cherche à développer une stratégie SEO internationale. En effet, chercher à optimiser son site pour Google ne servira pas à grand-chose si le site est destiné au marché chinois par exemple. Alors essayons de zoomer sur la disparité de l’utilisation des moteurs de recherches dans le monde.

  1. En 2019, Google domine le trafic de recherche sur les ordinateurs de bureau avec 75,34 %. Il est suivi de Bing (9,97 %), Baidu (9,34 %), Yahoo (2,77 %) et Yandex (1,19 %), qui constituent les cinq premiers moteurs de recherche.
  1. Dans le monde entier en 2020, Google domine encore les moteurs de recherches tout appareils confondus avec 91% de part de marché, suivi de Bing avec 2,55%. Mais ce résultat sera surement à nuancer dans le futur : les chinois utilisent à 70% Baidu et les russes utilisent à 55% Yandex RU. Ce sont des chiffres très importants à prendre en compte pour votre SEO selon vos différentes cibles.

Les statistiques de ranking :

Comme je le disais en introduction, 91% des sites internet ne reçoivent pas de trafic. C’est-à-dire que sur les 5,5 milliards de recherches Google journalières, 0% atteint ces sites. Mais le reste des 9% n’est pas pour autant très glorieux d’après une étude réalisée par Ahref sur plus d’un milliard de pages étudiées par l’explorer de contenu de ce dernier :

JJ0AAAAASUVORK5CYII=

On compte donc :

  1. 90,63% des sites internet reçoivent 0 visite chaque mois (847.833.932 sites)

5,29% reçoivent entre 1 et 10 visites par mois (51.533.239 sites)

2,84% reçoivent entre 11 et 100 visites par mois (28.248.087 sites)

1,04% reçoivent entre 101 et 1000 visites par mois (10.322.545 sites)

0.21% reçoivent plus de 1001 visites (2.094.758 sites)

Grâce à ces statistiques SEO, vous pouvez donc situer votre site internet dans un de ces pourcentage. Si vous recevez plus de 1001 visites par mois, bravo, vous faites partis des 0.21% ! Sinon, il est peut-être temps de bosser votre SEO 😉

  1. La page la mieux classée obtient le plus de trafic de recherche seulement 49% du temps d’après Ahrefs. Vous devez donc tout faire pour atteindre ce Saint Graal.
  1. Lorsque vous créez des blogs, veillez à ce qu’ils soient de forme longue, car le nombre moyen de mots par page sur les premiers résultats de la SEERP est de 1890. Cela montre que vous devez essayer d’ajouter autant de détails que possible et de créer de la valeur pour votre lecteur. Cette info provient du site de Monster Insight.
  1. 55,24% des pages ayant reçue 0 visite n’avaient pas de backlinks d’après Ahrefs.
  1. Parmi les autres facteurs de classement figure l’utilisation du HTTPS, car c’est un indicateur clair de confiance. 50 % des sites web qui se classent sur la première page ont un cryptage HTTPS. Donc, si votre site n’est pas encore HTTPS, vous devriez ajouter des certificats SSL et avoir plus de chances de vous classer sur la première page. (Monster Insight)
  1. La rapidité de votre site web influence votre classement, mais pas que : 53 % des visiteurs quitteront un site web si son chargement prend plus de 3 secondes. Et s’il y a un retard d’une seconde dans le temps de chargement de votre page, vous pouvez constater une réduction des conversions de 7 % toujours d’après Monster Insight.
  1. La plupart des pages de premier plan sont « suivies » par les liens de retour des nouveaux sites web à un rythme de +5% à +14,5% par mois. D’une manière générale, plus une page comporte de liens retour, plus elle reçoit de trafic organique de la part de Google. (Ahrefs)
  1. Le coût moyen d’achat d’un lien est de 361,44 dollars et le coût moyen de publication d’un poste d’invité payant est de 77,80 dollars. (Ahrefs)
  1. Les positions organiques sont si puissantes qu’elles surpassent les résultats payés en termes de clics et de conversions. Par exemple, les résultats organiques obtiennent 94 % de clics de plus que les annonces payantes sur les résultats de recherche. Cela est dû au fait que 70 à 80% des personnes ignorent les résultats de recherche payants d’après le site imforza.
  1. 73,6 % des domaines ont des liens réciproques, ce qui signifie que certains des sites auxquels ils renvoient y sont également liés. (Ahrefs)
  1. Advanced Web Ranking a découvert que 67% de tous les clics sur la SERP vont aux cinq premiers résultats organiques.
  1. Les résultats de la première page des SERPs possèdent six fois plus de liens que ceux de la page 2 (Dialog Feed). 
  1. 83 % des sites web rencontrent des problèmes qui affectent négativement leur vitesse de chargement (SEMrush).
  1. 68 % des sites contiennent des fichiers JavaScript et CSS non minifiés (SEMrush).

 

Les statistiques SEO mobile :

On a tous conscience du poids du téléphone mobile sur nos vies. Encore plus après avoir pris conscience des statistiques SEO 2021. Et bien les statistiques le confirment : nous sommes des grands consommateurs de sites internet sur mobile. Le mobile est désormais un élément important de l’optimisation des moteurs de recherche.

  1. Les moteurs de recherche, notamment Google, ont fait passer le mobile en premier dans l’index, car une grande partie de leur trafic vient désormais des mobiles. (MonsterInsight).
  1. 52,2 % de l’ensemble du trafic des sites web dans le monde provient des téléphones mobiles. (Statistiques)
  1. Il y a plus de recherches provenant de téléphone mobile que d’ordinateurs. (ThinkWithGoogle)
  1. En France, en cumulant smartphones et tablettes, Médiamétrie estime que les terminaux mobiles ont représenté 52,7% des visites en septembre 2015. Et depuis, la tendance ne s’est jamais inversée d’après Zdnet.
  1. On sait aussi que Google classe votre site web en fonction de ses performances sur les mobiles. Si un site web n’est pas adapté au mobile et ne fonctionne pas correctement sur le mobile, le site en question ne sera pas bien classé dans les résultats de recherche Google. Pour tester son adaptabilité mobile, on peut utiliser différents outils directement conçus par Google. (Google)
  1. Et pour vous donner une idée des raisons pour lesquelles les moteurs de recherche ont fait ce changement, considérez ceci : 95% du trafic organique sur Google aux États-Unis provenait des mobiles en 2020. (Google)
  1. La première position sur Google a un CTR mobile de 23.5 %, en baisse par rapport aux 28.6 % de 2015 (Advanced Web Ranking).
  1. En moyenne, les Français passent 2 heures et demie par jour sur mobile. 1 personne sur 5 passe 4 heures par jour sur mobile d’après le site Relatia.
  1. Les recherches locales sur mobile augmentent 50 % plus vite que les recherches mobiles dans leur ensemble (Search Engine Land).
  2. Les utilisateurs passent 70% de temps en plus sur les sites web qui se chargent rapidement et ces sites web ont 60 % de pages vues en plus (Duda).

Les statistiques SEO netlinking :

Une stratégie de mise en réseau efficace consistera à obtenir des liens de sites partenaires (également appelés « backlinks ») vers votre nom de domaine pour lui donner de l’autorité. Cette autorité acquise aura un effet positif sur le référencement.

Pour analyser et mesurer le netlinking, on utilise souvent le Trust Flow, qui est un indice qui a été créé pour l’outil d’analyse Majestic. C’est un indice de confiance qui représente le nombre de backlinks ou de liens de qualité qui pointent vers votre site web. Plus les liens externes sont nombreux et de qualité, plus votre site web aura un indice de confiance élevé. Faisons donc un point sur les statistiques du netlinking SEO :

  1. 68 % des spécialistes SEO dans les petites entreprises considèrent le link building comme la technique la plus difficile à mettre en place (North Star Inbound).
  1. La plupart des pages de premier plan recoivent des backlinks en « followed » par des nouveaux sites web à un rythme de +5% à +14,5% par mois. (Ahrefs)
  1. Les longs contenus reçoivent en moyenne 77,2% de backlinks en plus que les articles courts d’après le site backlinko.
  1. 66,31% des pages n’ont pas de backlinks d’après Ahrefs.

 

Pour conclure sur les statistiques SEO :

  1. D’après l’ensemble des spécialistes du SEO, il y aurait entre 200 et 300 facteurs d’optimisation SEO pris en compte par les algorithmes Google pour classer les pages.

Pour développer votre stratégie SEO d’optimisation, faites appelle à des spécialistes du SEO, RedMount Digital vous accompagne pour booster votre référencement ! Pour en savoir plus, contactez nous dès maintenant !

Noah

Sources :

Statistiques Mobiles :

https://www.thinkwithgoogle.com/consumer-insights/mobile-search-trends-consumers-to-stores/

https://www.statista.com/statistics/241462/global-mobile-phone-website-traffic-share/

Statistiques SEO principales :

https://digitiz.fr/blog/statistiques-seo/

https://fr.semrush.com/blog/50-faits-incontournables-pour-votre-strategie-seo/

Statistiques de ranking :

https://ahrefs.com/blog/seo-statistics/

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Statistiques de netlinking :

https://www.northstarinbound.com/state-enterprise-seo-2017/

Noah CEBULA

Noah CEBULA

Consultant en Marketing Digital

Noah CEBULA

✓ J’aide les PME, les gouvernements, les entrepreneurs, les partis politiques, ou professions libérales à développer et optimiser leur présence digitale pour booster leur activité.
→ Je vis entre Paris et Barcelone.
→ Je suis étudiant à l’IESEG School Of Management à Paris et à la Ramon Llull à Barcelone

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